LE 5 AUTREMENT !

Les raisons de ne pas voter CARLOTTI

 

 

 

 

 

Si les Partis Politiques Français sont assez imaginatif pour projeter une image désastreuse d'eux-mêmes, le Parti Socialiste, lui, excelle en la matière. Des amitiés qui se font, se défont et se refont, des alliances sauce harissa, des passes d'armes mémorables ou encore des petites phrases assassines entre « potes » socialistes par médias interposés.

 

Si ce tableau « angélique » de la Gauche française caractérise le mieux l'ambiance régnante au sein du PS national, cela l'est encore plus parmi les barons locaux du PS des Bouches-du-Rhône.

 

Depuis des années, les électeurs marseillais sont dupés par ces acteurs d'un mauvais casting de série D où la règle est de prendre les électeurs pour des vessies.

 

Nous pouvons citer quelques exemples historiques de ces guerres des Egos et de ces indignes comportements qui ont ébranlés le microcosme socialiste de Marseille.

 

Élection Européennes de Juin 2009, le socialiste Vincent PEILLON déclarait au «GRAND RENDEZ-VOUS » EUROPE 1 / LE PARISIEN, que sa nomination était « un crève-cœur » tout en répétant à profusion que ce n'était « pas à l'insu de son plein gré mais contre son plein gré » qu'il écopait de la tête de liste.

 

Nous pensons à l'électeur Marseillais qui aura compris que les Socialistes nourrissent une haute estime des électeurs et des marseillais.

 

Élection Régionale Mars 2010. Frictions à la Fédération PS des Bouches-du-Rhône. Une centaine de militants sont là pour valider la liste VAUZELLE pour le département. Le ton monte vite. La liste retenue par l’équipe du président de la Région ne colle pas avec celle défendue par Eugène CASELLI et Jean-Noël GUERINI, les deux hommes forts du PS 13 qui entretiennent toutefois depuis quelques mois des relations nettement plus complexes que par le passé.

 

Plusieurs « guérinistes » ont miraculeusement disparu de la liste alors que des « Mennucistes » de la dernière heure se retrouvent sur les listes d'investitures.

 

« En plus, ils ont fait leur truc sans respecter la procédure qui avait été établie, ils auraient pu s’y prendre autrement », peste Eugène Caselli.

 

Autre surprise de taille, la présence de Sébastien JIBRAYEL, fils du député JIBRAYEL, bien qu’un vieux différend oppose MENNUCCI et Henri JIBRAYEL depuis les législatives de 2002.

 

Un Jibrayel qui pourrait également se révéler utile si jamais la Fédération PS des Bouches-du-Rhône renouait avec des soubresauts comme ceux qu’elle a connus dans les années 80 et 90, à l’heure de la succession de Gaston Defferre.

 

Le Conseiller Général Rebia BENARIOUA va imposer sa femme et sa maîtresse (un polygame socialiste !) sur les listes VAUZELLE, Franck DUMONTEL et Samia GHALI vont placer leurs soldats telle Nadia BOULAINSEUR pour que le Clan Dumontel/Ghali puisse toujours avoir un accés au Conseil Régional.

 

Une liste qui repose sur le clientelisme, les magouilles pour les subventions et pour permettre à certains de perenniser le communautarisme ethnique.

 

Mardi 16 mars 2010. Pfecture de Région. L’équipe de Michel VAUZELLE dépose sa nouvelle liste en vue du second tour.


Les rumeurs de crise interne commencent à courir Marseille. La planète web s’enflamme.


Après LaProvence.com et NiceMatin.com qui ont évoqué la complexité de la constitution des listes côté PS, deux sites (Marsinfos.fr et le blog Fini Parti) soulignent l’absence de Jean-Noël GUERINI lors du meeting de la veille. Aussitôt, les supporters du président du Conseil Général montent au créneau : des posts d’internautes apparaissent au pied des articles pour flinguer le tandem Vauzelle-Mennucci et surtout rappeler qui est le vrai patron.


En réalité, MENNUCCI, de son propre chef, avait discrètement modifié la liste PS du Second Tour pour y écarter les « Guerinistes » notoires. Sans un mot, il déposera en Préfecture, une liste modifiée malgré le consensus trouvé entre VAUZELLE, GUERINI, MENNUCCI et CASELLI.

 

Martine AUBRY réunit le bureau national du PS au siège national du Parti socialiste, rue de Solférino à Paris. Après avoir posé sur la photo avec les présidents de Région fraîchement élus ou réélus, Michel VAUZELLE tacle ouvertement GUERINI :

 

- « Le président de la Fédération des Bouches-du-Rhône a donné des ordres pour que je ne sois pas soutenu ».

 

Congrès de REIMS, élections des motions, élections internes dans la Fédération des BDR, listes d'investitures, élections du 1er Secrétaire National...tout est prétexte pour les trahisons et les coups bas au Parti Socialiste.

 

Pourtant, aujourd'hui se présente à nos suffrages Marie-Arlette CARLOTTI sur le « Canton 5 Avenues » dans l'espoir d'obtenir un mandat de Conseiller Général.

 

Voilà que cette élue du Conseil Régional, depuis 2010, se prête aux séances de photos de la presse en présence de l'actuel Président du CG 13 Jean-Noël GUERINI et de l'actuel président de MPM Eugéne CASELLI.

 

Ensemble, avec des sourires jusqu'aux oreilles, ils déambulent fièrement dans notre canton, saluant, embrassant, déambulant main dans la main offrant ainsi le spectacle féerique d'une famille socialiste unie, solidaire et combattante.

 

Derrière la couche de vernis se cache en réalité la plus grande supercherie politique que notre canton n'a jamais connu en réalité.

 

En 2008, nous retrouvons Marie-Arlette CARLOTTI en apôtre de la motion qui défend la candidature de Bertrand DELANOE pour la désignation du 1er Secrétaire du PS.

 

Le généralissime chef du PS, Jean-Noël GUERINI, appel ses troupes à soutenir la motion défendue par Ségoléne ROYAL et prévient : « Tous ceux qui sortent des clous seront crucifiés ».

 

Sauf que certaines sections socialistes du département rejettent le diktat de l'empereur corse dont celle de Marie-Arlette CARLOTTI.

 

Avec la victoire des « Royalistes », les mesures de coercisions s'abbatent sur les réfractaires :

 

Lors d'un congrès fédéral express convoqué dans l'urgence, les dissidents ont été proprement phagocytés. A Aix, la section Ouest, qui avait voté DELANOE, est purement et simplement supprimée, comme la section Est, dite “des Mille”, qui était pour AUBRY. Ces fortes têtes sont priées de se fondre dans la section Centre (MENNUCCI), qui, elle, s'est bien conduite.

 

  A Marseille, Marie-Arlette CARLOTTI voit sa section se scinder en deux sur décision de CASELLI et GUERINI. Quand à la section de Maussane, qui couvre aussi la ville voisine Saint-Martin-de-Crau, elle est dissoute avec ses 99 militants.

 

Après le cycle des représailles, celui de la riposte. Marie-Arlette CARLOTTI attaque ouvertement CASELLI et GUERINI dans la presse locale et dans les instances nationales du PS.

 

Les déclarations de CARLOTTI sont sans ambiguïtés et mettent à jour les « sales combines » qui se banalisent à l'intérieur du PS local.

 

L'eurodéputée Marie-Arlette CARLOTTI, victime de rétorsions de la part de GUERINI, va jusqu'à dénoncer une véritable chasse aux sorcières contre les partisans de DELANOE et AUBRY.

 

http://www.laprovence.com/actu/les-partisans-de-delanoe-se-declarent-victimes-de-mesures-de-retorsion

 

  • « Parce-que je refuse que l’on se fasse «peindre en vieux» par ceux qui s’appuient sur des fédérations aux méthodes contestables et qui veulent mettre le parti socialiste au service d’une seule ».

  • « Les intimidations et les tromperies sont devenus légions sous l'autorité de J-N. GUERINI. Nous dénonçons les pressions, l'ambiance délétère et les menaces sur les militants de la part des « barons » locaux du PS »...

 

Marie-Arlette CARLOTTI va appeler à rejeter la gestion autoritaire et malhonnête de GUERINI et défendre l'émergence d'un PS épuré de toutes les magouilles et autres coups fourrés.

 

Après avoir longtemps décrié la dictature Gueriniste, Marie-Arlette CARLOTTI, tombée en disgrâce, réapparait de nouveau avec J-N. GUERINI et Eugéne CASELLI.

 

Cette fois, elle présente le dictateur GUERINI comme un grand démocrate, un homme d'une haute intégrité et définit sa candidature comme celle de l'amitié avec le président du CG13.

 

La virulente CARLOTTI est devenu la purulente marionnette de ceux-là même qu'elle traitait de dictateur politique, d'inquisiteurs et de barons fascisants...

 

Les électeurs ne s'y tromperont pas, nous ne sommes encore devenus les dindons de la farce.

 

Parce que la politique, c'est l'engagement sincère et désintéressé de citoyens qui veulent œuvrer dans le sens de l'intérêt général, nous ne pouvons donner nos voix à des élus qui changent de vestes comme de saisons.

 

CARLOTTI est aux ordres parce que son amour du pouvoir pousse cette élue à se fourvoyer avec ses pires ennemis. Donc acte !



03/02/2011
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